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Que ce soit pour la variété, le prix ou la rareté de certains articles, il existe beaucoup d’avantages à acheter en ligne. Le fait de ne pas pouvoir essayer un article avant l’achat, de devoir payer l’envoi ou d’attendre pour le recevoir peut être un inconvénient, mais de plus en plus d’entreprises arrivent à y remédier de façons variées. On peut par exemple envoyer gratuitement la commande de l’acheteur lorsque celle-ci dépasse un certain montant, offrir un service de livraison exprès ou encore offrir les retours de marchandise gratuitement. Un retour peut aussi parfois être fait en personne dans une succursale de la même compagnie, car nombreuses sont les grandes chaînes offrant de magasiner autant sur leur site Web qu’en magasin.

Boutique en ligne

La montée du commerce en ligne est indéniable, pas seulement ici, mais aussi à l’étranger. Le géant Ebay a longtemps été le phare du commerce en ligne, aux États-Unis d’abord puis à l’international. Les compagnies et les sites asiatiques sont aussi de plus en plus nombreux à tenter de se créer une clientèle à l’étranger. Par exemple, le géant chinois Alibaba et ses sites dérivés comme Aliexpress offrent des items, souvent à des prix dérisoires, provenant directement du fabricant en Chine.

Si les consommateurs québécois, eux, semblent prêts à acheter en ligne, les entreprises québécoises semblent plutôt hésitantes à se lancer dans la vente sur Internet. Selon un article de l’organisme de recherche The Conference Board of Canada sur le commerce en ligne, sur les 6,6 milliards de dollars dépensés en ligne par les Québécois chaque année, seulement 1,7 milliard est dépensé chez une compagnie québécoise. À long terme, cette absence québécoise sur Internet pourrait être mauvaise pour la compétitivité des entreprises, et pour le marché de l’emploi et l’économie du Québec en général. Il serait donc profitable pour les entreprises québécoises d’avoir une meilleure présence et une meilleure offre en ligne.