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Médias sociaux et les associationsLes médias sociaux, ou réseaux sociaux, sont évidemment entrés dans les mœurs aujourd’hui. Que ce soit les experts du E-Commerce ou les commerçants « classique » comme une boulangerie ou une boucherie quelconque,  tout le monde doit soigner sa communication sur les réseaux sociaux, véritables pistons d’une visibilité si importante sur la toile.

Qu’en est-il des associations ? Comment peuvent-elles utiliser les réseaux sociaux pour accompagner une bonne cause ? Faut-il les utiliser ? Quels en sont les forces ? Y a-t-il des dangers ?

Les réseaux sociaux : la base pour toute organisation à but non lucratif
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La première chose à laquelle on peut penser est de se demander si plaider une bonne cause par un média social est une bonne décision. La démocratisation de réseaux tels que Twitter, Facebook ou encore Google+ rend la réponse rapide : oui il faut les utiliser.

En effet, accroître considérablement la visibilité d’un message tout en générant des visites sur un site Internet de l’association est essentiel pour le développement d’une cause.[/twocol_one] [twocol_one_last]

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Le but principal d’une cause est de la faire connaître, de créer une viralité autour d’elle.

N’est ce pas l’essence même des réseaux sociaux ? Ainsi, l’intégration des réseaux sociaux doit se faire au cœur de la stratégie de l’organisme concerné. Utilisés comme une plateforme globale permettant de faire circuler le contenu, ils peuvent agir en générateur exponentiel de visibilité.

Pour ce faire, l’intégration de ces réseaux  est importante mais ce n’est pas d’une simplicité enfantine. La création d’une communauté est une opération chronophage. C’est une stratégie de long terme qu’il va falloir inscrire au cœur de l’association et sans résultats immédiats.

Également, il faut faire attention au contenu et aux messages proposés dans les réseaux. Rester « corporate » et ne parler que des missions de l’association ? Proposer du contenu extérieur et une veille spécialisée ? Créer et proposer son propre contenu ?

Tant de questions importantes qui axeront la e-social stratégie vers une réussite, ou vers un échec. Certains organismes proposent même de défendre des causes à travers du contenu « classique » et qui n’a pas particulièrement vocation à soutenir cette cause au départ. C’est le cas de Shopify, qui propose régulièrement des articles dans lesquels une partie des bénéfices réalisés grâce aux achats en ligne est reversée à des organismes de bienfaisance.

L’expertise est extérieure ?
Il est important pour l’organisme défendant la fameuse cause de s’entourer de professionnels maîtrisant parfaitement les différents médias sociaux. Que ce soit un community manager ou un consultant en réseaux sociaux et communautés, l’arrivée d’un élément extérieur à l’association peut permettre d’apporter l’expertise nécessaire au succès d’une telle stratégie. Qui plus est, il offrira un regard neuf sur les activités et missions de l’association, sans aucun parti pris.

Des exemples à suivre ?
A présent, observons quelques exemples du réseau social à l’oiseau bleu pour étayer cette analyse :

– Le compte Twitter des Restos du Cœur prend le parti d’être extrêmement « corporate ». Il ne délivre que des informations concernant l’association ainsi que les différents évènements avec les horaires et les besoins humains (il nous faut 100 personnes).

Aucun contenu offrant une valeur ajoutée informative et intellectuelle à quiconque lirait ses tweets et presque aucune interaction. (Retweet ou Mention)

– Concernant Max Havelaar France,  le fameux label commerce équitable, l’approche Twitter est totalement différente. Ils ont opté pour une curation autour de le cœur de « métier » : le commerce équitable.

On peut donc retrouver différents tweets menant à des articles de diverses presses (faire-equitable, ouest-France, etc…) mais également menant au blog de Max Havelaar où de nombreux articles sont rédigés. Les informations importantes concernant le label sont évidemment aussi relayées via ce canal de communication mais de façon plus disparate. L’axe contenu est ici retenu prioritairement avec une approche content marketing forte et des interactions modérées.

– La Croix Rouge, quant à elle, se trouve à mi chemin entre les Restos du Cœur et Max Havelaar France.

En effet, elle procède à de nombreuses interactions avec sa communauté sur les sujets concernant et impliquant la Croix Rouge. De même, ses tweets sont uniquement orientés action (comme le recrutement de bénévoles par exemple) et la concernent uniquement.

Ce sont donc 3 comptes où l’approche diffère en partie mais dont l’objectif de visibilité des messages reste numéro 1.

Globalement, on observe sur ces 3 géants associatifs que le réseau social n’est pas dans le cœur de la réflexion stratégique. Il a été ajouté à la stratégie de façon « additionnelle »,  sans réelle incorporation spécifique. Cela explique certainement le faible engagement généré pour Max Havelaar et La Croix Rouge sur bon nombre de leurs messages.

Finalement, les enjeux et besoins ne sont ici pas très différents de ceux d’une entreprise.

Au contraire, la bonne perception de la cause par les « connected people » facilitera son insertion dans la sphère connectée. Pour croître et développer un fort engagement, l’option d’offrir un contenu intégré dans la stratégie globale de l’association semble la meilleure piste à suivre.

Alors qu’attendez-vous ? Let’s go et créez un avenir pour votre organisation.

Écrit par: Florence Martinn.